Paz Vial se trasladó en 1988 a Bruselas, donde creó un primer taller en la Maison de l’Amérique latine, y donde presentó su primera exposición de retratos y paisajes al óleo en 1992. En 1995, en una exposición colectiva realizada en la misma institución en homenaje a Pablo Neruda, presentó los primeros cuadros de la serie de los Mascarones que expondría más tarde en la casas museo del poeta en Isla Negra y en Santiago de Chile.
Galería
Paz Vial obtuvo el Diploma Superior (pintura) en la Académie communale de Watermael Boitsfort (1997). En la presentación de la exposición final en la Académie, el profesor de pintura Christos Vouyiouklis escribió:
L’exil est une cassure qui recourt au rêve. Le rêve de Paz est de conserver, à travers sa peinture, ses racines, son tempérament, son enfance ; de communiquer avec les autres d’une façon plus approfondie et complète que le langage quotidien.
Paz, comme tout artiste, peint pour oublier et se souvenir ; néammoins, elle ne nous offre pas un travail mélancolique, nostalgique, étroitement passéiste. Elle renoue avec son passé pour s’inspirer et créer une oeuvre solide et pleine de vie. Son thème favor : le Chili et ses habitants. Il ne s’agit pas d’images folkloriques, ni de clichés. Sa large touche, les couleurs chaudes et l’aspect monumental de ses personnages s’inscrivent dans la tradition picturale sud américaine.
Le temps el l’éloignement ont dépouillé la peinture de Paz de tout élément anecdotique et narratif et l’ont menée vers une authenticité tant thématique que picturale. Enfin, la plus grande qualité de Paz est l’humanisme qui imprègne son oeuvre et conduit sa vie.”
